DICTIONNAIRE SELECTIF

AYAHUASCA Dans la terre des vivants j’irais cheminer l’ailleurs et je te retrouverais parée de ta nature animale. Jaguar, tu serais prête à feuler. Piranha, tu serais prête à frétiller. Au milieu d’un emportement cotonneux, tu te déferais de ta peau de femme, je caresserais ton souvenir. Emprisonnée par les anneaux du serpent, la potionLire la suite « DICTIONNAIRE SELECTIF »

Visions d’Harrison et plus.

Je feuillette un livre. Je feuillette un grand livre. Je feuillette un beau livre. Un livre-trace, un livre-mémoire. Un livre à histoires. Un livre à photos. De belles photos vraiment. Un visage y revient souvent. Au cours du temps, il change. Des paysages aussi. Beaucoup de grands espaces. Une vie, une bio, un écrivain américainLire la suite « Visions d’Harrison et plus. »

Identité

Je suis née de la dernière pluie. Protégée par des nuages, j’ai chevauché l’arc-en-ciel pour me poser au cœur d’une source. Étais-je cette source ? Non, je n’en représentais qu’une larme. Une perle. Mais forte de la volonté de vivre qui m’agitait, j’ai dévalé un ruisseau, croisé un flux qui s’est à son tour élancéLire la suite « Identité »

Message in a future

Je vous écris du futur. Je vous écris du futur, évidemment. Je vous écris du futur car si j’avais écrit avant, jamais vous ne m’auriez lu. Je vous écris du futur parce que vous attendez que je vous entretienne du monde d’après. Vous entretenir du monde d’après ? Belle rigolade. C’est avant que vous auriezLire la suite « Message in a future »

Mon corps est forêt

Mon cœur est forêt fourre-tout où le temps accompagne les souvenirs d’un vieux monde tatoué sur l’écorce de ma peau. Mes yeux dessinent des éclairs de ciel à travers la futaie. Mon nez s’impose en rocher abandonné par la montagne qui n’en avait que faire de cet appendice sans inspiration ni expiration. Sans respiration duLire la suite « Mon corps est forêt »

A la frontière de Rasta land

40 ans de la mort de Marley. EN 81, la veille de cette annonce, Mitterand venait d’ouvrir les portes d’une nouvelle perception, le vent qui soufflait me pulsait vraiment. J’étais triste pour Bob sans me rendre compte que ma vie allait décoller vers l’Afrique, que j’y serai submergé par son esprit. Avec le temps !Lire la suite « A la frontière de Rasta land »