J’ai vidé des cartons de livres de pages en pages
Déversé les maux des poètes de verres en vers
Parcouru par leurs pieds des lignes de paysages
Pour relier à la main mes chemins de travers.
101 000 km pour rien de rien
On a chanté les soleils d’un matin
On a plongé dans les sommeils d’un soir
On est revenu au point de départ …
Quoiqu’on fasse, on descend à la même gare.
Étranger sans message aux pays des adages
J’ai succombé au jeu fou des perles de verre
Ressuscité les rites païens des anciens sages
Adoré les divinités de l’amer.
Quoiqu’on fasse, on descend à la même gare
Aucun dieu n’a jamais clos mes apprentissages
De sanctuaires d’amour en voyage pour Cythère
J’ai troqué mes bagages d’envies en pèlerinages
Vers un enfer pavé d’intentions délétères
101 000 km pour rien de rien
On a chanté les soleils d’un matin
On a plongé dans les sommeils d’un soir
On est revenu au point de départ …
Quoiqu’on fasse, on descend à la même gare.
Animateur de rimes pour amis du voyage
Compagnon de ton monde, amoureux de ta Terre
J’ai fini par trouver au cœur de ton corps sage
La clé bleue de mes songes et le fil du mystère.
101 000 km pour rien de rien
On chantera les soleils d’un matin
On plongera dans les sommeils d’un soir
On reviendra au point de départ …
Quoiqu’on fasse, on embarque à la même gare.
Magnifique poésie bien rythmée à la cadence du coeur et de la vie
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