Le premier vers et le dernier correspondent au titre d’une superbe chanson de Renaud.
C’est quand qu’on va où ?
Où est tout quand tout est sans dessus-dessous ?
Sous quelle étoile des voix lactescentes se nichent les survivants ?
Vantent-ils la peau de l’Ourse – la grande – avant de l’avoir tuée ?
Tu es toujours là ?
Las est ta réponse, seulement je ne me demande quel est le point
Point trop n’en faut, mais puis-je en reprendre un peu ?
Peut-on se lasser de contempler, dans la forêt, la silhouette d’un hêtre ?
Etre ou ne pas être permet-il de rester présent dans le néant ?
Le nez en l’air, la voute est-elle plus étoilée ?
Et toi, les rêves, comment tu les crois ?
Croix de bois, croix de fer et si l’enfer était en haut ?
Au clair de la lune, Colombine nous écrit-elle ses maux ?
Mot à mot, avançons nous dans le temps ?
Tant qu’il y a de l’espoir, notre ciel est-il un intense soleil vert ?
Vers quelle planète ancrons-nous nos excès ?
C’est quand qu’on va où, déjà ?