Cabane

l’appel de la forêt tend ses teintes d’automne

dans le ciel indigène / sur la surface impassible du lac

le reflet d’une solide cabane en rondins

embrasse la fluidité des eaux troublées

les temps de Walden

miroitent ceux de Nedlaw 

comme Thoreau transcende l’immersion

des pêcheurs see no bites au bout du bouchon

dans le courant espiègle une perche avive ses écailles

dans le courant d’air frais un pygargue chauve ravive ses plumes

l’un ne vise pas l’autre

l’autre n’avise pas l’un

chacun son axe chacun sa route

les flots ainsi que les cieux sont bien gardés

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