je me susurre souvent que l’envie
est plus belle si elle se réfère
à mes désirs entre le naturel et le nécessaire –
mais pourquoi toujours fouir ?
je me susurre souvent que mes mots dits
sont plus chair lorsqu’ils sont pensés
un peu loin par le bouchon mnémonique –
mais pourquoi toujours fouir ?
je me susurre souvent que les passions
sont plus enivrantes quand elles se gargarisent
de mes caresses cérébrales enflaconnées –
mais pourquoi toujours fouir ?
je me susurre souvent que mon être nu
est plus éveillé parce que le bâton de paroles le remue
jusqu’aux aux frontières de son enveloppe corporelle –
mais pourquoi toujours fouir ?
Je ne me lasse pas, tout comme dans ton livre, de la fluidité de ta plume ainsi que de ces univers magiques dans lesquels tu nous transportes. J’aime beaucoup les chansons. Appel au voyage, à des univers inconnus qui me paraissent réels d’un coup grâce à ta belle écriture. Merci
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